Demandons l'avis du Gouvernement sur cette question. Certains points restent à éclaircir, notamment celui de savoir qui financera l'allocation.
L'amendement n° 59 vise à éviter que des emplois d'avenir puissent se succéder chez un même employeur, afin qu'on ne puisse abuser du dispositif. Toutefois, il ne faut pas oublier que l'emploi d'avenir peut constituer un tremplin vers un emploi durable : il est donc possible que son bénéficiaire décide d'y mettre un terme parce qu'il a trouvé ailleurs un emploi stable. Pourquoi empêcher, dans ce cas, l'employeur de recruter un autre jeune en emploi d'avenir ? Il s'agirait d'une rigidité supplémentaire. Faisons plutôt confiance aux prescripteurs des contrats aidés, qui sont les mieux à même de repérer d'éventuels abus.