Vous constatiez que cette loi n'avait « pas été conduite, ni managée, ni suivie ». J'ajouterai que, pour partie, la loi de 2005 constitue ce qu'on pourrait appeler une loi d'affichage.
Le Président de la République a souhaité opérer un changement de méthode en matière, notamment, de politique du handicap. Il a raison ! Dans son programme présidentiel, il s'engageait à garantir « l'existence d'un volet handicap dans chaque loi ». Ce fut le cas de la loi sur les emplois d'avenir, avec le recrutement de 1 500 auxiliaires de vie scolaire supplémentaires. Il sera de la responsabilité du Gouvernement et du Parlement qu'il en aille de même pour les contrats de génération et les réformes des dispositifs d'aide aux personnes âgées et de la dépendance. Nous attendons également, vous l'imaginez, la présence d'un tel volet dans la future loi de décentralisation.
Voilà, madame la ministre, ce que les radicaux pensent du bilan de l'application de la loi de février 2005. §