Vous dites que le réseau francilien est saturé, c'est certain. Nous subissons le décalage entre des travaux qui progressent trop lentement, alors que le trafic continue de croître. Nous avons atteint la limite du système. Les contraintes financières conjoncturelles sont telles, qu'elles font douter de la réalisation du Grand Paris Express et de la rénovation du réseau actuel. Comment voyez-vous l'évolution en Île-de-France ?
Vous évoquiez la gouvernance : en Île-de-France, avec le STIF, les collectivités, la SNCF, RFF, la RATP, l'État, elle constitue un millefeuille où l'on oublie l'essentiel !
L'intermodalité ? La SNCF pourrait proposer des solutions intégratrices. Mais quid des gares ? L'existence de plans différents est source de frottements dans la conception des gares et rend indispensable de prévoir, en amont, la coordination entre les infrastructures.
Enfin, dans le nouveau volet de décentralisation, y aura-t-il un volet Île-de-France et Grand Paris ?