Élue de l'Oise, je fréquente la gare du nord. Des améliorations sont intervenues, mais les difficultés persistent, comme sur la ligne Paris-Crépy-en-Valois-Laon. Les collectivités territoriales, pendant des années, ont procédé à des investissements colossaux sur les TER. Je trouve malvenues les accusations actuelles sur leurs dépenses et leur prétendue contribution aux déficits publics !
Je comprends votre politique tarifaire, mais il y a là une certaine injustice sociale : ceux qui ont accès à internet et sont habiles à surfer, ceux qui possèdent une carte bleue, obtiennent des tarifs avantageux, profitent des « bons plans ». Mais les autres ? La politique de la SNCF est-elle d'inciter à la mobilité, ou de renvoyer à la mobilité routière ?
Autre interrogation : certaines lignes nécessitent trop d'investissements, pour un nombre manifestement trop faible de voyageurs. Mais comment faire pour que leur suppression ne soit pas vécue comme un abandon supplémentaire, dans des territoires déjà oubliés ? Je plaide pour un élargissement du monopole de la SCNF à l'ensemble des moyens de la mobilité, transport à la demande et autres.
Que de petites gares fermées... Confiez-les aux communes ! Elles y installeront des logements d'urgence. De même les anciens buffets de gare pourraient-ils faire l'objet d'un bail commercial. Confiez-nous votre patrimoine avec des baux gratuits, nous vous le rendrons en bon état le jour où vous en aurez besoin.