Certes, mais cela prouve que quand on est responsable, on peut changer d'avis !
Après l'affaire Merah, je me souviens que, lorsque Nicolas Sarkozy avait envisagé une loi prévoyant une surveillance des connexions sur internet, on avait critiqué un « populisme pénal » ! Encore un grand mot…
Pour rafraîchir notre mémoire collective, je souhaiterais revenir un instant sur le texte courageux que notre collègue Michel Mercier, alors garde des sceaux, avait présenté et qui ne remettait pas en cause la législation en vigueur, mais l'améliorait.
Madame le garde des sceaux, je suis très heureux de saluer aujourd'hui votre présence dans cet hémicycle, parce que je craignais que, comme par le passé, les textes sur le terrorisme soient rédigés uniquement par le ministère de l'intérieur !