Il faut évidemment maintenir le dispositif de guet aérien. La question est de savoir s'il faut poursuivre avec le système existant ou mettre autre chose en place. J'entends bien les préoccupations de mes collègues. Mais avec le réchauffement climatique, les risques de feux de forêt au nord vont croissant. Il faudra trancher : veut-on surveiller 100 % du territoire ou se concentrer sur les zones à risque humain et économique ? Chaque saison, des moyens importants sont sollicités dans des zones qui ne se limitent plus à la côte d'Azur.
Oui, monsieur Dominati, la direction de la sécurité civile réfléchit à l'utilisation de drones. Elle rencontre encore des problèmes techniques, mais la technique est faite pour surmonter les problèmes. On y gagnerait en disponibilité des appareils et en souplesse. Le renouvellement, monsieur Trucy ? Je m'intéresserai de près aux expérimentations conduites durant l'été 2013. Il s'agit de voir ce qui n'a pas été fait en 2012.
Les tergiversations sur la position de la base m'ont plongé dans la plus grande stupéfaction. Le site de Salon-de-Provence, apparemment situé en zone inondable, avait été éliminé. Mais la question du déménagement de Marignane restait posée, parce que la base a besoin de se développer, et c'est pourquoi Nîmes avait été retenue. Je suis donc étonné de voir réapparaître Salon. Je ne crois pas qu'il s'agisse là d'une demande de la direction de la sécurité civile, mais plutôt d'un voeu des personnels. C'est donc un problème de gestion des équipes...
En 2013, madame André, les trois quarts des départements seront concernés par Antares, mais le problème est le même que pour la couverture en téléphonie mobile : quand les opérateurs disent que 99 % des communes sont couvertes, cela ne signifie pas que 99 % du territoire soit couvert.