Afin d'évaluer le budget global de la recherche, il faudrait inclure l'amortissement des investissements du PIA profitant à certains grands organismes de recherche tels que le CNRS, le CEA ou le CNES. Seraient à intégrer également dans cette consolidation les dotations du FUI finançant la recherche, dont il est effectivement regrettable que les crédits soit réduits cette année, comme l'a souligné le rapport Gallois ; une telle consolidation permettrait d'y voir plus clair. Je suis d'avis, comme vous Madame le rapporteur, que la création des pôles de compétitivité a entraîné une réelle dynamique collective et changé la culture des acteurs de façon positive. Par contre, je ne suis pas mécontent de la réduction des crédits de l'ANR au profit des EPST, car ces derniers ont été privés d'une partie de leurs moyens de fonctionnement au profit de l'Agence. Il faut que celle-ci se recentre sur sa mission de structuration des filières de recherche, qui ont été disséminées sur l'ensemble du territoire suite aux appels à projet du PIA, et qu'elle conserve des programmes blancs, constituant des alternatives aux programmes classiques des organismes de recherche dans des domaines originaux ou transversaux.