Je vous félicite, Madame le rapporteur, pour votre travail. Lorsque nous avions instruit la mission d'information sur la désindustrialisation, nous nous étions interrogés sur les 3 % de CIR bénéficiant au secteur de la banque et de l'assurance, sans avoir de réponse précise sur ce point ; avez-vous des éléments à ce sujet ? Pour les grands groupes, nous avions proposé de cibler les crédits sur le siège social, afin d'éviter la multiplication des opérations sur les filiales, et d'en réaliser un inventaire pour connaître leur utilisation. Il sera difficile d'identifier cet usage et d'être coercitif ; en revanche, il est possible de localiser et globaliser ces crédits.
Le FUI et l'ANR sont des instruments importants permettant de financer la recherche, ce que faisait l'État auparavant. Les entreprises y pourvoyant désormais pour partie, l'État ne pourrait-il réaffecter les crédits au profit de ces structures, et en tout cas au FUI, qui est véritablement stratégique ? Étant président du premier pôle de compétitivité français sur l'agroalimentaire, réunissant Midi-Pyrénées et Aquitaine, je juge de façon très positive cette politique des pôles, qui a permis au monde de la recherche de s'imposer dans celui de l'économie.