Même si vous avez préservé certaines priorités - ce dont je vous donne acte - ce budget n'échappe pas à la logique générale de diminution des crédits et traduit une précarisation inquiétante des moyens. La baisse des investissements au titre des arts visuels ne s'explique pas seulement par la fin des travaux du Palais de Tokyo. La reconstitution des 6 % de crédits gelés en 2012 sera-t-elle transformée en dégel total par Bercy ?
La culture ne bénéficie pas de la priorité donnée à l'éducation nationale, pourquoi ? Cette situation va-t-elle perdurer au risque de mettre le secteur en difficulté ?
En matière d'éducation artistique, s'agit-il simplement de renforcer votre contribution aux actions des associations et des collectivités ou bien nourrissez-vous une véritable ambition quant à la place de ces enseignements dans l'éducation nationale ? Évidemment, selon les cas, le budget nécessaire n'est pas le même.
Quelle est la portée et le calendrier du processus actuel de structuration professionnelle du secteur des arts plastiques ?
La photographie est un secteur en souffrance. Il fut longtemps structuré par les commandes de la presse, mais ce n'est plus le cas. Des réflexions sont toutefois menées sur le photojournalisme, et plus généralement sur la rémunération et les conditions de travail des photographes : où en sont-elles ?
Enfin, la proposition de loi n° 441 de Marie-Christine Blandin sur les oeuvres orphelines viendra-t-elle rapidement en discussion ?