Je salue à mon tour votre courage et le sens que vous donnez à ce budget en termes de lien social, d'emploi et de vitalité dans les territoires ; les collectivités, au-delà de la seule région parisienne, financent en effet 75 % des projets culturels.
Nous demeurons préoccupés par la trop faible diffusion de nombreux spectacles, encore récemment mise en évidence par différents rapports. Comment envisagez-vous d'améliorer cette situation ?
Les musiques actuelles, plébiscitées par les Français, ne bénéficient que d'aides très dispersées et souffrent d'une certaine fragilité. Au-delà de la prorogation du crédit d'impôt phonographique adoptée à l'Assemblée nationale et que nous pourrions voter, vous semblerait-il envisageable de l'élargir au spectacle vivant ?
Les acteurs attendent très fortement une loi d'orientation, un plan de développement, qu'il conviendrait d'articuler avec la réforme de la décentralisation.
Enfin, comme on le voit bien pour l'éducation nationale, chaque ministère doit prendre en compte sa part de culture.