Je dispose de nombreux exemples, y compris dans ma région. Mais les deux types d'agriculture peuvent coexister.
Le Fonds de modernisation céréalier éleveurs a vocation à financer la modernisation des élevages, mais le détail des conditions d'intervention du fonds relève des instances de ce nouvel organisme.
Le souci de compétitivité n'est absolument pas absent du budget 2013 : le dispositif d'exonération de charges pour les travailleurs occasionnels est maintenu, même s'il est recentré.
Je partage l'analyse de Daniel Dubois sur la nécessité de ne pas imposer des normes plus strictes au niveau national que celles, exigeantes, qui existent déjà au niveau européen. La méthanisation doit être encouragée mais avec prudence : il ne faudrait pas que l'on cultive des céréales uniquement pour alimenter le méthaniseur.
La réforme de la PAC après 2013 reste un enjeu majeur, mais l'équilibre qui sera trouvé est loin de dépendre du seul Gouvernement français : nos inquiétudes sont justifiées car la négociation budgétaire sera difficile. En ce qui concerne la convergence des aides, une approche progressive a été proposée par le ministre Stéphane Le Foll.
Je me félicite par ailleurs de la position équilibrée du Gouvernement sur la question du loup.
Enfin, je souligne que l'une des difficultés de l'installation des jeunes agriculteurs vient de la concurrence entre agriculteurs pour accéder aux terres. La tendance est à l'agrandissement des exploitations, ce qui complique les projets de reprise, qui mobilisent de plus de en plus de capital.