J'étais ce matin à l'INRA avec l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, où les chercheurs m'ont affirmé qu'ils n'ont pas été ou ne sont pas consultés, lorsque le Grenelle de l'environnement a fixé l'objectif de réduction de 50 % des pesticides, ou lorsque des règlements européens contraignants pour l'agriculture sont édictés. Sur les pesticides, l'INRA estime à 30 % la baisse de consommation de produits, sans changer de modèle agricole et sans baisse des rendements. Voici pourquoi je suis défavorable à l'augmentation de la taxation des produits phytopharmaceutiques, qui est déjà forte.