Vous indiquez que 450 départs ne seront pas remplacés dans les préfectures et les sous-préfectures. La révision générale des politiques publiques a eu pour conséquence la nomination à des postes de responsabilité de personnes insuffisamment expérimentées. La qualité du conseil et de l'assistance aux communes s'en est ressentie et elles en ont beaucoup souffert. J'ai connu un sous-préfet qui accordait des dérogations scolaires, avec la bénédiction des services, aux parents qui n'avaient pas obtenu satisfaction auprès du maire. Les postes les plus sensibles, ceux qui impliquent notamment une relation entre les services de l'Etat et les collectivités territoriales, ne sont pas pourvus par les personnes les plus compétentes. Nous souffrons des fermetures de postes à l'aveugle. Menez-vous une réflexion à ce sujet ?
Il y a quelques années, les collectivités territoriales pouvaient lancer des opérations immobilières pour les gendarmeries communales ou intercommunales : elles étaient maîtres d'ouvrage et bénéficiaient de participations, sous forme de subventions, de l'Etat. Ce dispositif fonctionne-t-il toujours ?
Après le vote internet, quid du vote électronique en métropole ? Il existe des systèmes qui fonctionnent très bien, accessibles à tout âge, et qui ont l'avantage de donner des résultats avant dix heures du soir... On évoque la fermeture à vingt heures de tous les bureaux de vote ; or, dans une petite commune, tenir le bureau du matin à dix-huit heures, c'est déjà long. Au XXIème siècle, n'est-il pas temps d'envisager la généralisation du vote électronique ?