Monsieur Alfonsi, vous êtes d'accord avec moi à 300 % : il m'est difficile d'être en désaccord avec vous ! J'inverserai seulement votre phrase : tout le monde est responsable, l'Etat, comme les Corses. Je n'ai jamais parlé d'omerta : j'ai dit que l'Etat devait assumer ses responsabilités et qu'il avait commis des erreurs. J'en ai appelé à la responsabilité de chacun : se sente visé qui veut : élus, femmes, clubs de football... J'ai également désigné les secteurs où ces responsabilités devaient être prises. Mon prochain déplacement dans l'ile vise à rapprocher la Corse et l'Etat, notamment dans le domaine économique. Toutes les enquêtes d'opinion montrent en effet que la violence et l'économie sont les deux priorités des Corses. C'est pourquoi je me réjouis de la venue, le lendemain, de mon collègue Thierry Repentin, qui signera des contrats d'avenir.