La question pourrait se poser si les scrutins étaient regroupés le même jour, comme aux Etats-Unis. Mais regardez le contre-exemple de la Floride...
Madame Klès, Monsieur Détraigne, je suis ouvert à la possibilité d'utiliser la maîtrise d'ouvrage communale, ainsi qu'à tous les procédés imaginatifs. Je l'ai indiqué au directeur de la gendarmerie. Attention toutefois aux PPP. Les partenariats avec les collectivités sont une bonne idée.
Dans le cadre de mes fonctions, j'essaie d'avancer, comme le Président de la République, dans un esprit de rassemblement, comme ce fut le cas sur le terrorisme ou pour tirer les conséquences des arrêts de la Cour de cassation. La sécurité est une priorité pour tous les Français. Le sujet devrait nous rassembler. La gauche doit être crédible sur cette question : ce sont les plus modestes qui sont les plus exposés. S'il y a des continuités avec la majorité précédente, des ruptures apparaissent sur les emplois, ou sur les doctrines d'intervention. Le travail des élus locaux révèle, d'ailleurs, moins de différences que celles proclamées à la tribune. En matière d'immigration, dès lors que les étrangers ne sont pas stigmatisés, nous pourrons avancer ensemble. L'immigration zéro ? C'est une absurdité ! Elle est impossible et n'a jamais été atteinte. Chaque année, 180 000 étrangers rentrent en moyenne en France de manière régulière ; les gouvernements précédents ont procédé à des régularisations massives, sans pour autant l'admettre. Dès lors, si ces sujets pouvaient être traités de manière plus paisible et plus républicaine, je serais heureux de recevoir le soutien de la majorité actuelle, mais d'une manière générale de tous les Républicains qui se reconnaissent dans une politique à la fois juste mais ferme.