Nous ne nous déroberons donc pas devant nos responsabilités, mais il n’en reste pas moins que l’inventaire est long des mesures aux conséquences négatives qui ont, hélas ! des répercussions sur le quotidien de nos concitoyens les plus fragiles.
Le diagnostic macroéconomique est sans appel : nous avons une dette abyssale de 1 700 milliards d’euros qui représente 86 % du PIB ; le déficit structurel s’établit à 4, 2 % du PIB, la croissance peine à décoller en 2012 – c’est un euphémisme – et le taux de chômage s’élève à plus de 10 %.
Pour les Français, les dégâts sont palpables. Les inégalités sociales sont, certes, liées à la crise, mais l’opposition ne peut certainement pas les imputer à six mois de gouvernement de gauche !
D’ailleurs, l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale a récemment mis en évidence une augmentation de la très grande pauvreté en France.
En outre, l’accès aux services publics est de plus en plus difficile. Or, si les services publics sont utiles à tout le monde, ils sont indispensables à nos concitoyens les plus fragiles.
Chers collègues de l’opposition, il faut bien dire que vous avez quelque peu massacré les services publics !