Intervention de Jean-Claude Carle

Réunion du 21 novembre 2012 à 14h30
Écoles de production — Question préalable

Photo de Jean-Claude CarleJean-Claude Carle :

Je parle d’établissements qui prennent en charge des jeunes pour les sortir d’une situation d’échec, dont le fonctionnement repose en grande partie sur l’action de bénévoles et dont le financement, qui reste malheureusement fragile, repose précisément sur le soutien actif du milieu industriel.

Mme Laborde précise dans son rapport que le produit de la vente de fournitures et de services émanant des élèves et des maîtres professionnels assure au moins la moitié du budget des écoles.

Les écoles sont également financées par le produit de la taxe d’apprentissage acquittée par les entreprises partenaires, par des aides et des dons de particuliers, par les subventions de fonctionnement versées par les collectivités territoriales, notamment les régions, qui n’agiraient pas ainsi s’il y avait le moindre problème. La fondation de la deuxième chance reconnue d’utilité publique, « Agir pour l’insertion dans l’industrie », présidée par Mme Anne Lauvergeon, subventionne également ces écoles.

Oui, l’élève-apprenti entre dans une logique d’entreprise, en réalisant de vraies commandes, pour de véritables clients. Cela va lui permettre de développer un sens des responsabilités, d’acquérir un « savoir être » et un savoir-faire qui seront déterminants pour sa vie professionnelle future.

Au lieu de jeter la suspicion sur les écoles de production et de vous indigner de l’absence de rémunération des élèves, avez-vous noté que le jeune et sa famille ne supportent pas le coût de cette formation ? Les coûts de scolarité sont soit inexistants, soit très faibles, et certaines écoles de production prévoient même le versement d’un petit pécule au jeune à la fin de son parcours.

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