Je propose une autre solution, celle de l’expérimentation, qui est aujourd’hui inscrite dans la Constitution.
Il s’agit de procéder pas à pas, de passer de 500 jeunes en écoles de production aujourd’hui à 1 000 ou à 1 500 dans quelques années, comme le recommande d'ailleurs Mme Anne Lauvergeon. Nous réglerions ainsi le problème immédiat du flux de demandes. Nous pourrions par la suite préciser le cadre législatif et l’améliorer.
Je pense qu’il vaut mieux faire du bricolage, comme cela m’a été reproché en commission, que de produire du chômage. Ce dernier, je le rappelle, touche 22 % des jeunes.