Intervention de Jean-Pierre Godefroy

Réunion du 9 octobre 2012 à 14h30
Bisphénol a — Article 1er

Photo de Jean-Pierre GodefroyJean-Pierre Godefroy :

Donc, la proposition formulée par Mme la rapporteur de repousser le délai d’un an, jusqu’en 2015, pour permettre aux industriels de s’adapter me semble raisonnable. Nous avons encore devant nous deux ans et demi. Je pense que les industriels sont d’ores et déjà alertés et, s’ils veulent véritablement se mettre en action, ils ont sans aucun doute les produits de substitution.

Retarder le processus risque d’entraîner des problèmes sanitaires que l’on ne mesure pas.

Par ailleurs, pour reprendre l’exemple de l’amiante, cela n’a pas porté préjudice, je le rappelle, aux pays qui avaient pris des précautions.

Pour ce qui est de l’étiquetage, là encore, nous retrouvons un débat que nous avons régulièrement. Je me souviens du débat ici au cours duquel Mme Payet et moi-même avions réussi à imposer un pictogramme sur les bouteilles de vin pour lutter contre le syndrome d’alcoolisation fœtale. Que n’avons-nous pas entendu à cette occasion ! C’est bien simple, nous n’allions plus exporter une seule bouteille de vin…

Qu’en est-il aujourd’hui ? Les exportations de vins français ont-elles diminué à cause du pictogramme ? Bien sûr que non !

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