C’est pourquoi, monsieur le ministre, dont je sais l’attachement envers tous ceux qui ont sacrifié avec courage les plus belles années de leur jeunesse au service de la France comme envers tous ceux qui y ont laissé leur vie, je sollicite votre sagesse pour demander, dans un souci de rassemblement national, le retrait de cette proposition de loi. §
C’est cette sagesse dont ont fait preuve à propos du 19 mars vos prédécesseurs, d’abord M. Masseret, puis M. Mekachera voilà dix ans, celle-là même qui a conduit le Premier ministre de l’époque, M. Jospin, à ne pas demander l’inscription de ce texte à l’ordre du jour du Sénat.