Intervention de Vincent Delahaye

Réunion du 24 novembre 2012 à 10h00
Loi de finances pour 2013 — Article 9

Photo de Vincent DelahayeVincent Delahaye :

Nous avons la conviction profonde que nous devons réduire fortement les dépenses publiques, et, contrairement à ce que j’ai entendu M. le rapporteur général affirmer hier soir, ce n’est pas une posture de notre part.

Le niveau de dépenses publiques dans notre pays est énorme, et ce n’est pas en augmentant la fiscalité en permanence que nous trouverons des solutions.

M. le ministre a affirmé que la baisse de la dépense serait plus récessive que l’augmentation de la fiscalité. Je n’y crois pas. La dépense publique, selon moi, comprend une part qui est efficace et une part qui ne l’est pas. Aujourd’hui, nous devons impérativement nous attaquer à la dépense inefficace qui pèse sur notre économie.

C’est sur cette logique que nous fondons notre raisonnement. C’est la raison pour laquelle je souhaite que nous puissions examiner la seconde partie du projet de loi de finances. Comme l’a souligné Albéric de Montgolfier, nous ferons des propositions d’économie qui, même si elles paraîtront peut-être excessives à certains, me semblent absolument indispensables.

Mon groupe ne souhaite pas la suppression de cet article. Il proposera donc tout à l’heure un aménagement pour effacer un certain nombre d’anomalies qui se sont glissées dans le texte.

Sur le fond, c’est à mon avis une logique d’économies réelles sur les dépenses qui doit prévaloir, et non une logique de non-augmentation des dépenses. Le Gouvernement appelle « économies » une non-augmentation des dépenses. Mais quand les ménages ont besoin de faire des économies, ils les font non pas en se disant qu’ils n’achèteront pas telle ou telle chose, mais en cherchant à réduire certaines dépenses. Nous devons adopter la même démarche pour le budget de la France.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion