Il existe déjà une contribution, votée sous la majorité précédente, sur les boissons contenant des édulcorants de synthèse. Les produits de grande consommation contenant de l’aspartame ou d’autres édulcorants de synthèse sont donc déjà taxés.
De surcroît, la mise en place d’une telle taxation serait sans doute compliquée à mettre en œuvre, dans la mesure où il n’existe aucune obligation nationale ou communautaire en matière d’affichage de la quantité des différents composants des produits.
Le Gouvernement, pour ces deux raisons, est d’un avis très réservé sur cet amendement. Autrement dit, il souhaiterait que le Sénat ne l’adopte pas.