Sur le court terme, il faut financer les plans de reboisement des sylviculteurs et faire en sorte d’amortir les chocs du marché.
Dans le secteur du bois, nous sommes confrontés à différentes échelles de temps : un temps long, pour l’adaptation au changement climatique ; un temps moyen, de dix à quinze ans, pour la valorisation des produits plantés ; et un temps court, pendant lequel il faut vendre le bois, notamment le bois stocké après les tempêtes, replanter et réussir à s’en sortir financièrement.
Comme l’a rappelé M. le ministre de l’agriculture lors de son audition au Sénat, le 7 novembre dernier, il faut saluer ceux qui continuent à produire du bois, car ils assurent un service d’intérêt général, et ce alors que, dans les Landes, cultiver du maïs leur rapporterait beaucoup plus !
En fait, il faut faire beaucoup plus que les saluer, monsieur le ministre, il faut les aider !
C’est l’objet des fonds supplémentaires affectés par le ministre au plan « chablis » pour 2013 – 32 millions d’euros initiaux, plus 12 millions d’euros, plus 15 millions d’euros du Fonds européen agricole pour le développement rural.
Cet amendement permettra aussi de reconnaître les services environnementaux que remplit la forêt.
Je vous en prie, donnez un coup de main aux sylviculteurs du Sud-Ouest ! §