Je voudrais à mon tour m’associer à ce qui a été dit à la fois par Martial Bourquin, Alain Néri et Roland Courteau.
Partout, dans nos circonscriptions, nous rencontrons des anciens salariés qui se sont vu promettre le bénéfice de l’allocation équivalent retraite.
Au-delà de la question du financement, mise en cause par les deux orateurs précédents, il faut avoir présent à l’esprit les situations ô combien difficiles vécues par ces hommes et ces femmes : certains ont dit qu’ils ont été trahis, d’autres qu’ils sont en situation d’urgence sociale ; en tout état de cause, ils sont dans la difficulté.
Comme l’a souligné Martial Bourquin avec beaucoup de conviction et de détermination, ces hommes et ces femmes, aujourd’hui, sont contraints de s’adresser aux Restos du cœur ou à d’autres associations caritatives, parce qu’ils n’ont rien.
Nous n’avons pas le droit de ne pas apporter de réponse à ces 20 000 personnes, dans l’expectative depuis trop d’années et qui ne croient plus en rien, en tout cas qui ne croient plus à la politique. En notre âme et conscience, nous devons voter l’amendement n° I-296 !