Intervention de Thierry Foucaud

Réunion du 27 novembre 2012 à 14h30
Loi de finances pour 2013 — Article additionnel après l'article 30

Photo de Thierry FoucaudThierry Foucaud :

Nous partageons ce qui a été dit sur les travées de gauche, tant par Martial Bourquin qui présentait son amendement, que par ceux qui ont expliqué pourquoi ils le voteraient.

Sans partager tout ce qui a été dit par Didier Guillaume, j’en retiens l’essentiel, le fait que cet amendement est un symbole, un symbole qu’il faut voter. Et je vous le redis ici, mes chers collègues, au groupe CRC, chaque fois qu’une disposition sera de gauche, nous la voterons ! Mais quand nous penserons que la mesure n’aide pas le peuple de gauche, le peuple de France, nous ne la voterons pas !

Lorsque Martial Bourquin évoque la justice sociale pour exposer son amendement, lorsqu’il rappelle qu’il y a urgence sociale et que la situation est intolérable, je partage ses propos. Oui, il faut voter cet amendement !

Nous sommes déjà intervenus sur ces questions. Nous avions mis en garde contre les dispositions que prenait la droite, cette droite qui, ce soir encore, ne veut pas plus voter cet amendement qu’elle n’a soutenu les propositions destinées à venir en aide aux accidentés du travail, pour ne citer que cet exemple sur une longue liste !

Avec cet amendement, on propose d’instituer une contribution exceptionnelle assise sur des nuitées de 600 euros pour assister des salariés qui ont travaillé toute leur vie et qui, aujourd’hui, n’ont plus rien du tout ! Il y a, d’un côté, des hôtels quatre étoiles qui, je le dis à ma façon, « s’en mettent plein les poches », et, de l’autre, des salariés qui aujourd’hui n’ont plus rien dans les poches !

Oui, cet amendement est un symbole ! En même temps, cela me fait chaud au cœur de voir que la lutte des classes continue d’exister. Et en ce sens, même si on n’est pas forcément d’accord sur le mode de financement, on ne peut qu’approuver le principe. L’essentiel, c’est de donner un petit peu à ces salariés aujourd’hui totalement démunis pour leur permettre, au moins, d’essayer de survivre.

Bien sûr, nous soutenons cet amendement de Martial Bourquin, de même que nous soutenons les propos tenus sur les travées de gauche pour expliquer le vote en faveur de cette disposition.

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