Mes chers collègues, la crise de 2008 nous a enseigné que, nous, parlementaires, devions d’une part nous approprier les problématiques de la régulation financière et bancaire, et, de l’autre, mettre un terme à ces mauvaises pratiques par lesquelles les gouvernements – aussi bien de droite que de gauche – se présentaient avec des amendements très techniques, que nous votions à la manière d’un client qui achèterait un lapin dans un sac, qui plus est un sac bien opaque...
Nous devons être capables, lorsque nous rentrons dans nos départements, d’expliquer à nos concitoyens les enjeux des textes dont nous avons débattu et que nous avons votés.
Voilà pourquoi, monsieur le ministre, j’appuie sans réserve l’amendement de Philippe Marini, dont les arguments sont absolument convaincants.
De plus, si l’urgence résulte de l’impatience du gouvernement chypriote, qui assume actuellement la présidence de l’Union européenne, peut-être pourrions-nous nous pencher sur le contrôle prudentiel bancaire tel qu’on le pratique à Chypre.