Je ne crois pas au risque d'OPA, et ce pour plusieurs raisons : des intérêts non européens ne peuvent pas prendre plus de 50 % de nos entreprises. Même si le cours de notre action est bas, la mariée n'est pas suffisamment belle ! Enfin, il n'est pas d'exemple d'OPA hostile dans ce secteur, auquel les Etats sont très sensibles.
Nous luttons contre les low cost en nous appuyant sur l'ensemble du réseau point à point, c'est-à-dire à la fois sur le pôle régional français, le réseau Air France opérant à partir d'Orly et Transavia. Nous ne prévoyons pas de transferts de slots d'Air France vers Transavia mais nous procéderons d'ici trois à cinq ans à des échanges de lignes dans les deux sens entre ces compagnies. Un peu de souplesse est nécessaire, ce que les pilotes ont bien compris.