Intervention de Albéric de Montgolfier

Réunion du 18 décembre 2012 à 14h30
Loi de finances pour 2013 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

En effet, en anticipant une inflation de 1, 75 %, on constate que le budget diminue de 1, 47 %, soit une « économie » de l’ordre de 5, 4 milliards d’euros.

Cependant, même avec cette astuce, le compte n’y est toujours pas puisque, au lieu des 10 milliards d’euros attendus, le budget « inflationné » présente un effort moitié moindre.

En réalité, madame la ministre, vous ajoutez un élément de plus à l’inflation : l’économie est réalisée non seulement par rapport à la hausse anticipée des prix, mais aussi en tenant compte du dérapage « spontané » du budget de l’État, à savoir + 1, 3 % d’après le rapport de la Cour des comptes.

L’effort du Gouvernement doit donc être entendu non comme une baisse réelle de la dépense, mais comme une économie par rapport à sa hausse tendancielle spontanée.

Nous le voyons, nous sommes loin du compte et nous attendons toujours les réelles diminutions de dépenses.

Quand je constate que la principale mesure de compensation financière du CICE – la réalisation de 10 milliards d’euros d’économies de dépenses –, dont les députés débattent en ce moment même, est reportée à plus tard, …

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