Intervention de Philippe Marini

Réunion du 18 décembre 2012 à 14h30
Loi de finances pour 2013 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, président de la commission des finances :

Je comprends que nos collègues écologistes s’inquiètent que l’horizon d’une fiscalité selon leurs vœux et leurs concepts soit très flou dans le lointain. Par ailleurs, je conçois que mes amis, de leur côté, soient préoccupés par des réductions de dépenses qui ne sont en rien documentées et s’inquiètent que l’on nous fasse valoir une démarche sous une nouvelle appellation qui mettra nécessairement un certain temps à porter ses fruits.

Mes chers collègues, dans ce contexte, comment serait-il concevable de partager la logique de la loi de finances que vous nous soumettez ? Comment serait-il concevable que l’opposition ne manifeste pas ses préoccupations, ses craintes et n’expose pas ses analyses, comme d’ailleurs elle l’a fait tout au long de la première partie de la loi de finances en première lecture ?

C’est là qu’intervient l’aléa de procédure de ce soir, et je conclurai par ce dilemme devant lequel nous nous trouvons. La discussion s’opère en quelque sorte techniquement à front renversé, car nous anticipons une motion visant à opposer la question préalable, à propos de laquelle la commission des finances va émettre un avis, défendue par ceux-là mêmes qui sont les plus attachés au texte du Gouvernement.

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