Alors donc que treize journées ont été perdues, on nous demande aujourd’hui de remettre l’ouvrage sur le métier et d’examiner en quelques heures une centaine d’articles !
Chers collègues, vous reconnaîtrez que la tâche est particulièrement difficile et, même si personne ici n’a peur de s’y atteler, je crains qu’elle ne soulève une objection majeure. En effet, mener ce travail – après tout, on pourrait s’accorder pour dire qu’il doit être fait – n’aurait de sens que si les amendements étaient adoptés et, en l’occurrence, si le projet de loi de finances était adopté en nouvelle lecture par le Sénat.