Je remercie Mme la ministre de la qualité et de la pertinence de sa réponse, qui confirme nombre d'éléments encourageants, notamment le financement de nouvelles places d’hébergement en 2013.
Néanmoins, je me permettrai d'insister sur deux points.
D'une part, il serait à mon avis bon que s’engage un dialogue plus serré avec les associations quant au contenu effectif de leur mission en matière de suivi social. N’ayant pas suffisamment creusé la question, je me garderai de poser un diagnostic sur l'accomplissement des missions du SAMU social de Paris, mais, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'interrogation est permise.
D’autre part, tout en poursuivant cette politique de développement des capacités d'accueil, il conviendrait de demander aux services préfectoraux compétents de s'assurer que les établissements hôteliers, qui ne se videront pas du jour au lendemain, offrent une qualité minimale d’accueil.
En conclusion, je formulerai deux observations.
Premièrement, madame la ministre, je souhaite – comme vous, j’imagine – que les places d'hébergement que vous avez l’intention de créer à court terme fassent l’objet d’un effort de redéploiement. Vous le savez aussi bien que moi, à ce jour, la très grande majorité de ces places sont concentrées dans des communes qui sont elles-mêmes fortement défavorisées. On assiste donc à un phénomène de suraccumulation, dont les manifestations sont en particulier les difficultés scolaires ou la surcharge des services sociaux.
Deuxièmement, à la lumière du constat que nous pouvons dresser en matière d’hébergement, il nous faudra engager un vrai travail d’évaluation des conséquences du DALO sur la politique du logement.