Un jour ou l’autre, il faudra sauter le pas, car cette taxe permettrait de financer des exonérations, des réductions de charges sur les salaires comprises entre 5 % et 6 % selon les taux retenus, sans que cela coûte un sou à l’État.
On nous oppose souvent l’argument que cette taxe freinerait la consommation et pénaliserait les consommateurs. Je réponds, comme je l’ai déjà fait, par la négative, car il est possible de pratiquer des taux sélectifs : des taux bas pour les produits de consommation courante et de première nécessité, des taux élevés, pouvant aller jusqu’à 25 %, pour les produits haut de gamme ou de luxe, voire pour les produits que l’on voudrait retirer du marché du fait, par exemple, de leur effet négatif sur l’environnement.