Je ne peux pas laisser dire – ce ne sont d’ailleurs pas les propos du ministre – que seule la gauche n’accepterait pas qu’une personne soit au chômage. Une telle affirmation sous-entend que les élus de droite ne se sentiraient pas concernés par ce qui est un problème national. Le chômage nous engage tous, car nous sommes des responsables politiques. Je ne peux donc pas laisser dire à M. Desessard qu’il est le seul dans cet hémicycle à être porteur de cette volonté et que celle-ci n’est pas partagée par ceux qui siègent dans l’opposition, et singulièrement à droite.
Cela étant, les propos de Catherine Procaccia sont tout à fait justes.