Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, l’atmosphère très agréable qui a régné dans cette enceinte hier comme aujourd’hui nous a permis d’accomplir un travail législatif de fond.
Je salue, madame David, madame Demontès, l’apport très important de la commission des affaires sociales du Sénat, ainsi que les propositions émanant des différentes travées de cette assemblée.
Certes, il ne s’agit pas de faire du fétichisme, et aucun d’entre nous ne considère que le présent projet de loi est « la » solution à la question du chômage. Cependant, les uns et les autres, même ceux qui ont émis un vote contre « automatique », si je puis dire, peuvent lui trouver des qualités. Il apportera de vraies réponses au problème du chômage des jeunes.
Je ne reviendrai ni sur les caractéristiques du contrat de génération ni sur son mode d’élaboration. Il représente un mariage intime, intelligent, me semble-t-il, entre la démocratie sociale et la démocratie politique, une alliance entre les plus jeunes et les plus âgés. Il a l’ambition de faire en sorte qu’un savoir-faire, une connaissance puissent être transmis d’une génération à l’autre.
Du reste, ce transfert peut s’opérer dans les deux sens : chacun sait qu’une personne plus âgée a une expérience, possède un savoir éprouvé, maîtrise un outil, et qu’un plus jeune peut apporter au plus âgé une connaissance de la société telle qu’elle évolue, mais aussi lui montrer comment utiliser toutes les ressources des nouveaux outils, notamment informatiques, qu’il manipule généralement avec beaucoup plus de facilité.
Naturellement, ce n’est pas le cas au Sénat : tous ses membres, quel que soit leur âge, manient ces outils avec la plus grande dextérité ! §
Je me félicite et du travail accompli et du vote très majoritaire en faveur de ce texte : 193 sénateurs ont voté pour le projet de loi ; cela n’arrive pas tous les jours !