… auxquels vous ne donnez pas les moyens de faire face à ces demandes. En effet, le produit des malus ne va pas alimenter de fonds social ; il va plutôt être réparti d’une façon extrêmement diffuse entre les consommateurs qui auront été plus vertueux. Cela représente, je le rappelle bien que cela ait été dit et répété, une somme de 30 euros par personne en moyenne.
Mes chers collègues, nous risquons vraiment de nous retrouver devant un énorme problème. Au terme de la trêve hivernale, beaucoup de foyers ne seront pas capables d’assumer la dette accumulée au cours des cinq mois d’hiver. Les bureaux d’aide sociale seront débordés, sans disposer pourtant de moyens supplémentaires.
Je vous donne donc rendez-vous pour en discuter de nouveau quand la loi entrera en application, c’est-à-dire en 2014 plutôt qu’en 2013, car il me semble que son adoption ne pourra se faire dans des délais tels que ce dispositif puisse s’appliquer à l’hiver que nous traversons. Nous en reparlerons alors, madame la ministre, et nous vous demanderons ce que les collectivités territoriales peuvent faire pour affronter cette situation.