Ayant suivi, à la commission de l'économie, les travaux du « Grenelle de l'environnement », je pense que nous devons taxer les activités polluantes tout en restant attentifs à la question cruciale de la compétitivité.
Sur ce dernier sujet, je note qu'en France les prélèvements obligatoires représentent environ 45 % du PIB. Et, par rapport à ce que l'on observe dans des pays comparables au nôtre, les dépenses administratives sont plus élevées chez nous d'environ 12 % du PIB. Le rapport de Louis Gallois et celui de la Cour des comptes ont pointé cette difficulté. Vous-même, n'y voyez-vous pas un handicap majeur pour la compétitivité française ?