Avant tout, je tiens à souligner que dans le dispositif qui nous intéresse aujourd'hui l'aide bénéficie directement au consommateur, en permettant de réduire de 4 à 5 euros le prix de la bouteille. À l'inverse, aux États-Unis, l'aide est versée directement au producteur, ce qui leur permet de nous concurrencer directement sur notre marché.
Celui-ci a crû de 1 % entre 2011 et 2012 ; dans le même temps, le volume du rhum des pays tiers a augmenté de 20 %. À l'origine, l'idée européenne était de protéger ses productions, mais aujourd'hui ça n'est plus le cas.