Les Mauriciens voudraient utiliser les accords de partenariat économique (APE) pour entrer sur le marché réunionnais et exporter leur rhum. Or c'est le marché local qui fait vivre nos sociétés ; le contingent est un plus, mais si les conditions de production ne sont pas protégées, il deviendra inutile, car nous serons déjà morts. Le soutien à l'investissement, la défiscalisation sont indispensables, tout comme le soutien aux intrants industriels et aux productions sortantes. En 2013, le coût du fret a explosé : 12,5 % d'augmentation. Enfin, la fiscalité locale sur les alcools importés est également déterminante pour nous aider à maintenir la place du rhum dans la consommation locale. Il faut préserver ces facteurs de l'équilibre financier de nos sociétés.