Je salue votre parcours et celui de la SNCF. Vous êtes le mieux placé pour la garder sur de bons rails : il n'y a d'ailleurs guère de suspens... Nous connaissons votre talent pour exposer la situation et votre stratégie, mais nous vous attendons davantage sur les résultats. La satisfaction des voyageurs reste un enjeu insuffisamment pris en compte. Des efforts sont faits, mais nous aimerions mieux percevoir les étapes charnières de la progression envisagée, peut-être à travers des engagements chiffrés. Le Premier ministre a fait des annonces sur l'Île-de-France, mais certaines questions restent ouvertes. Une clarification s'amorce entre le syndicat des transports d'Île-de-France et la société du Grand Paris. La SNCF est transporteur, pas nécessairement décisionnaire, mais elle peut faire des propositions : lesquelles feriez-vous pour nous sortir de ce capharnaüm ? Ce qui s'est passé pour le fret montre bien la nécessité d'accroître l'efficacité globale.
Sur le statut, il faut être prudent. Mais que peut-on faire ? Pouvez-vous nous fournir quelques données financières ? La question de la dette est toujours effleurée, comment l'aborder ? C'est un sujet majeur. Quelle leçon tirez-vous des intempéries de la semaine dernière ?