Ne serait-ce qu’en souvenir de ce qui s’est passé dans ces lieux, Jean-Jacques Mirassou a eu raison de nous proposer de faire du 27 mai la journée nationale de la Résistance.
Je le répète : nous ne voulons pas revisiter l’histoire. Nous voulons préparer l’avenir. De ce point de vue, il est heureux qu’il reste encore des femmes et des hommes qui, sans cesse, dans les écoles et les collèges de nos départements, transmettent, expliquent et font vivre le devoir de mémoire. §Car si nous oublions, rien demain ne sera comme aujourd’hui.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je renouvelle mes remerciements à Jean-Jacques Mirassou. En instituant une journée nationale de la Résistance, le Sénat accomplira une œuvre essentielle pour la nation. Nous sommes unis pour une seule cause : la défense de la France, de la liberté et de la République. Les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité étaient comme un souffle pour les résistants ; elles le sont aujourd’hui encore, pour que vivent la République et la France !