Monsieur Boyer, l’amendement que vous proposez fait référence au concours national de la Résistance et de la déportation qui, vous le savez, est pour moi un vecteur essentiel de la transmission aux jeunes générations de l’Histoire et de la mémoire de la Résistance.
Comme M. le rapporteur vient de l’indiquer, chaque année, ce concours rassemble près de 40 000 jeunes. D’ailleurs, je travaille actuellement avec mon collègue Vincent Peillon pour le rendre encore plus visible et pour le renforcer. Vous pouvez compter sur mon engagement plein et entier pour qu’il ne disparaisse pas et continue à permettre à nos jeunes de travailler sur les questions relatives à la mémoire historique.
Cependant, monsieur le sénateur, il ne me semble pas utile d’inscrire l’organisation de ce concours dans la loi, dans le cadre de la présente proposition de loi. C'est pourquoi, malgré mon engagement à l’égard de la transmission de la mémoire, j’émets, au nom du Gouvernement, un avis défavorable.