Vos propos sur l'élevage reflètent bien la situation de mon département. Des éleveurs me faisaient part ce matin encore de leurs difficultés : augmentation des coûts des intrants alimentaires et énergétiques, revenus fluctuants, contraintes environnementales... Ils souhaitent un rééquilibrage dans les négociations commerciales afin de ramener vers eux de la valeur ajoutée. Ils demandent une généralisation de l'étiquetage de l'origine tant aux produits bruts qu'aux matières premières utilisées comme ingrédients, ainsi que des outils de gestion des aléas climatiques et sanitaires.
Je salue l'efficacité du travail accompli pour obtenir le rétablissement des droits de plantation : mission accomplie ! Mais, nous avons un problème de compétitivité. Si nous ne compensons pas par les exportations, nous serons confrontés à une nouvelle crise. Je suggère de réaliser un état des lieux, comme nous l'avions fait avec Gérard César en rédigeant un rapport sur l'avenir de la viticulture française.