… d’adapter l’offre de formation, de simplifier les démarches administratives lors de la création d’une entreprise, de faire confiance aux jeunes et aux formes alternatives d’économie, telle que l’économie circulaire, au lieu de renier les droits des salariés.
Le dogme de la flexibilité à tout prix : très peu pour nous !
Mes chers collègues, ne vous méprenez pas : les membres du groupe écologiste ne rejettent pas abruptement le projet de loi en bloc. Certaines mesures visant à améliorer la situation des salariés peuvent aller dans le bon sens, à condition, bien sûr, qu’elles soient opérationnelles.
À cet égard, je citerai la lutte contre le temps partiel subi et l’éclatement des horaires au cours de la semaine, la taxation des CDD et l’incitation à la conclusion de CDI pour les jeunes âgés de moins de vingt-six ans, les droits rechargeables à l’assurance chômage, même si cette mesure semble fragile, par manque de financement, ainsi que les acteurs patronaux le reconnaissent eux-mêmes.
Je pense aussi à la complémentaire santé pour tous, prise en charge à 50 % au minimum par l’employeur. Toutefois, sur ce point, comme l’a rappelé Jean Desessard, les écologistes seront très vigilants, car nous ne souhaitons pas voir le modèle de la sécurité sociale se désagréger au profit d’un système privé de la santé.