Je me félicite à nouveau de cette réunion car la « clause de revoyure » contenue dans la loi n'a eu que des effets bien pauvres : nous n'avons pas touché au taux de retour aux joueurs, ni à l'assiette des impôts perçus par l'Etat. Le seul résultat a été l'acceptation lente et précautionneuse d'une variante du poker en ligne. Or le marché est considérable, qui représente 100 000 emplois directs ou indirects. Les réseaux du PMU ou de la Française des Jeux ont une caractéristique : ils apportent une ressource complémentaire majeure pour des dizaines de milliers de commerçants locaux.
Les casinos traditionnels perdent de l'argent depuis plus de quatre ans : ils ont détruit des emplois et diminué les ressources de l'Etat et des collectivités territoriales. Les jeux en ligne sont un secteur exposé. Si l'Arjel baissait sa garde, tout le marché disparaîtrait dans l'illégalité. Les gouvernements successifs ont tous montré une certaine inquiétude, et certains ministères plus que d'autres. Il faut donc tenir compte des risques tout en restant positif.