Depuis que ce dispositif existe, un million de ruptures conventionnelles ont été conclues, dans la très grande majorité des cas à la suite de pressions exercées sur les salariés. Cela n'a donc rien à voir avec l'exercice d'un droit ! Aussi n'est-il pas superflu de prévoir des garanties supplémentaires.
Nous ne portons aucun jugement sur les syndicats qui ont signé, par exemple, les accords de compétitivité. S’ils l’ont fait, c’est parce qu’ils ne se sentaient pas capables, à eux seuls, d'obtenir mieux dans l’état actuel des rapports de force. La responsabilité d'une majorité de gauche est d'aider ces syndicalistes à se sentir moins seuls face à des patrons qui se croient aujourd'hui tout puissants.