Ces amendements soulèvent d'ailleurs des questions sur ce qui constitue un vrai changement de nature de l'entreprise et, à terme, une réelle privatisation.
Au-delà du traitement réservé aux syndicats et au Parlement, lequel commence à en avoir l'habitude - dois-je rappeler que nous n'avons appris la date d'examen du texte que par la voix du président de la commission des finances, au cours de la discussion du projet de loi de finances pour 2005, alors que l'après-midi même vous l'aviez déjà annoncée aux organisations syndicales, fixant dans un premier temps ce débat au 23 décembre et imposant par là même à notre assemblée une date qu'elle n'avait pas retenue pour siéger ? -, la vraie question est celle de savoir quelle est la raison de tant d'empressement.
M. le rapporteur a recouru, à propos de ce texte, à l'image de la « boite à outils ». Mais la boite à outils n'est pas la même selon les corps de métiers et selon la tâche à effectuer, selon que l'on va bâtir un mur ou en abattre un !