Toutes ces questions, madame la ministre, sont fondamentales pour aborder sereinement l'ouverture du capital de DCN. Or, nous n'avons aucune réponse sur ces sujets précis : vous vous contentez d'affirmer que tout ira bien, mais sans pouvoir apporter la moindre garantie. Cela étant, je ne doute pas de votre bonne foi, car il n'est pas dans mes habitudes de faire des procès d'intention.
Ce projet n'est rien d'autre, à mon avis, que la destruction hâtive d'une histoire longue de plusieurs siècles. Il ne garantit en rien l'avenir que nous devons construire avec nos partenaires de l'Union. Nous ne pouvons donc pas, vous le comprendrez, le cautionner.
Madame le ministre, mes chers collègues, pour conclure, je ferai une remarque personnelle.
Vous savez tous d'où je viens : j'ai travaillé dans cette maison dont nous parlons ce soir, que j'aime beaucoup, qui me tient à coeur. Or je suis très choqué, et même meurtri, que la Cour des comptes ait souligné dans son rapport la faiblesse de la productivité et de la compétitivité de DCN.
Pour autant que je sache, les sous-marins sont toujours sortis à l'heure des ateliers et n'ont jamais eu de problèmes !