Actuellement toutes les entreprises prestataires de services opérant, même à titre accessoire, dans les eaux intérieures ou territoriales françaises doivent appliquer le droit social français. Cette législation extensive a des effets pervers et incite les bateaux à stationner dans des ports étrangers pour y échapper. L'Assemblée nationale a rejeté un amendement n'y soumettant que les navires opérant exclusivement dans les eaux territoriales. Entre ces deux extrêmes, l'amendement n° GOUV1 circonscrit le champ d'application du droit social français aux navires qui fournissent une prestation de services réalisée à titre principal dans nos eaux intérieures ou territoriales. C'est un juste équilibre. Il y a deux mois, M. Ries avait déjà interrogé le Gouvernement à ce sujet. Avis favorable.