J'ai fait il y a quelques temps une intervention dans l'hémicycle sur l'obsolescence programmée. Quand elle est frauduleuse, c'est un scandale, et le législateur est là pour sévir. Mais l'obsolescence esthétique me paraît inévitable : c'est la conséquence du progrès. Ainsi, l'embout du chargeur de mon nouveau téléphone est mieux adapté que le précédent. L'important est que les matériaux utilisés soient, en prévision de cette obsolescence, biodégradables ou recyclables, et que des filières de recyclage fonctionnent. Nous ne voulons pas freiner le progrès : par exemple, nos cuisines ne ressemblent plus à celles que nous montrent les films des années 1960 !
Je fréquente plusieurs personnes qui travaillent et entreprennent à l'étranger, entre autres le paysagiste Jean Mus, qui m'a prise à partie en apprenant que j'appartenais à cette commission...