Je souhaiterais apporter une précision sur la note unique. Il ne s'agit pas forcément d'une moyenne, il peut s'agir d'un ensemble de critères que l'on respecte.
Par ailleurs, sur la nécessité d'une cohérence, je suis particulièrement sensible à la question de savoir si l'affichage environnemental peut concourir à « re-territorialiser » les activités en France. Il deviendrait contreproductif que l'affichage environnemental conduise à favoriser une viande néo-zélandaise qui n'est pas bio, face à une viande bio produite localement. Il existe tout un travail de mise en cohérence à effectuer à cet égard, notamment un affinage méthodologique, qui est parfaitement réalisable, car nous en avons posé les jalons.
S'agissant enfin de la question de la compétitivité, si l'on s'interroge sur le fait de savoir si l'affichage environnemental est en tant que tel une démarche de compétitivité pour l'ensemble des entreprises, la réponse est nuancée, car comme toute démarche environnementale, cet affichage représente un coût. En revanche, l'enjeu devient intéressant et la compétitivité se développera, si l'on se donne un cadre pour que les entreprises qui font des efforts et qui avancent le plus en matière d'environnement soient plus compétitives que les autres. Les consommateurs les choisiront davantage, non seulement en France mais aussi, demain, au niveau mondial.